L'alcool, l'ennemi des testicules
La testostérone est l’hormone mâle ultime lorsqu’il s’agit de sport et de musculation, c’est elle qui indique à vos cellules musculaires de se développer et de se renforcer. L’alcool est toxique pour l’organisme et plus particulièrement pour les cellules qui produisent la testostérone dans les testicules. En consommant régulièrement de l’alcool, vous réduisez le signal qu’envoie votre cerveau à vos testicules pour leur indiquer de produire de la testostérone.
L’alcool peut également favoriser le rétrécissement des testicules qui vont se contracter et ainsi réduire leur capacité de production de spermatozoïdes et de testostérone.
Boire de l’alcool favorise également dans le foi, la conversion de la testostérone en oestrogène, une hormone femelle favorisant la prise de gras.
Il suffit de boire 4 à 8 verres au cours d’une seule soirée pour voir sa testostérone chuter de 18 à 40% dans les heures qui suivent (avant un retour à la normal la journée suivante).
Alcool & Anabolisme
Comme indiqué plus haut, voir sa testostérone réduire n’est jamais bon signe dans une recherche de développement musculaire et pour quelqu’un souhaitant gagner en force.
Cette réduction de testostérone réduit également l’activité de certains enzymes chargés d’envoyer des signaux pour la croissance musculaire.
Ce n’est donc pas une surprise de voir que la consommation directe d’alcool après un entraînement réduit fortement la synthèse des protéines (de plus de 24%).
Consommer plus de 6 verres d’alcool réduit également la force de 11 à 19%. En étant moins fort, l’intensité et le volume d’entraînement seront impactés négativement, ce qui risque de se traduire par une progression plus lente et laborieuse.
L'alcool pour les femmes
N’ayant pas de testicules, on pourrait donc se demander si les femmes doivent subir des conséquences similaires aux hommes en cas de consommation d’alcool, la réponse est non !
Tous les effets cités plus hauts viennent surtout du fait que l’alcool est toxique pour les testicules et tous les mécanismes hormonaux qui s’y orchestrent. Les femmes échappent donc à tous ces effets néfastes et la consommation d’alcool chez elles provoquent même une augmentation des niveaux de testostérone et d’oestrogène (bien moins négatifs chez la femme que chez l’homme), favorisant ainsi la prise de muscle.
L’alcool reste néanmoins très néfaste sur le long terme pour la santé et le métabolisme des femmes, ce qui peut impacter négativement la progression et la prise de muscle.